La publication du calendrier du bac via Le Figaro au détour d’une interview de Blanquer, témoigne une nouvelle fois du mépris du ministre. Ce calendrier, conçu en dehors de toute concertation, pose de multiples problèmes :
– Comment organiser en deux jours, les 15 et 16 mars, la passation écrite de toutes les spécialités (hors langues et arts, spécialités rares…) ? Réponse du ministère, il y aura 2 sujets par spécialité ! Les épreuves nationales ne reposeront donc plus sur une évaluation commune de tous les candidats ce qui constitue un affaiblissement supplémentaire du caractère national du diplôme ! Quant aux passations des oraux des spécialités de LV et des ECE prévues dans la foulée, elles présagent d’une désorganisation sans nom des autres cours qui devraient se poursuivre normalement… L’organisation sera sans aucun doute, une nouvelle fois renvoyée au local tant sa complexité est évidente.
– Les délais de corrections s’annoncent intenables (tout en continuant les cours ?), les notes de spécialités devant être intégrées à Parcoursup, tout comme les programmes impossibles à boucler pour cette période de l’année.
– Les professeurs de philosophie ou de français pourraient être amenés à corriger l’épreuve de philosophie ou l’EAF (17 juin) tout en étant convoqués aux passations du grand oral (à partir du 21 juin) !
Rien ne va, sur le fond comme sur la forme.