Les personnels de l’Education nationale ont vécu cette année scolaire un niveau inédit de difficultés et de mépris pour leur professionnalité, ils y ont opposé un niveau inédit de mobilisation.
Loi Blanquer promouvant une vision autoritaire et inégalitaire du système éducatif, suppressions de postes et augmentation des effectifs des classes dans un contexte d’inclusion non financée à la hauteur des enjeux, réformes des lycées et du baccalauréat, deuxième heure supplémentaire obligatoire, 5 jours de formation obligatoire sur le temps de vacance, menaces sur les retraites s’ajoutent à des salaires en berne, et à un management toujours plus dur.
Après la journée du17 juin, la mobilisation continue avec la grève le 1er juillet, premier jour des surveillances du DNB. Elle associera les personnels en collège durement touchés par les augmentations d’effectifs et le management autoritaire et les correcteurs du baccalauréat engagés dans différentes actions : refus de
surveillance et de correction, rétention des notes, actions à venir lors des jurys.
Le SNES-FSU soutient les collègues. Il demande avec gravité au ministre de prendre la mesure de la situation, de la colère profonde s’installant chez les personnels. Jean-Michel Blanquer sera l’unique responsable au cas où se produiraient des retards, dysfonctionnements ou perturbations à l’occasion des délibérations et des résultats du baccalauréat. Ouvrir le dialogue est une urgence.