Réduction de l’offre de formation et choix contraints pour les élèves
Ce CTA fait suite à un groupe de travail tenu le 26 novembre, dont vous trouverez le compte-rendu ici.
Ce CTA devait se tenir le 10 décembre, mais suite au boycott de la FSU il n’a pu se tenir.
La déclaration du SNES-FSU se trouve ici.
Les propositions de la rectrice ont légèrement évolué depuis le groupe de travail et certaines des demandes du SNES-FSU avaient été intégrées dans les documents préparatoires :
- En seconde : section européenne au lycée Cabanis, option management au lycée d’Aubusson, option LCA grec à Limosin.
- En première et terminale : DGEMC au lycée d’Aubusson, spécialité Histoire géo sciences politiques au lycée de la Souterraine, la spécialité AC au lycée Favard. Une septième spécialité était actée au lycée de Bellac et une huitième à l’étude ; les équipes de l’établissement avaient eu confirmation de l’implantation de LLCE Anglais et de SI suite à leur mobilisation, ce qui a été confirmé le 19 décembre.
Les interventions en séance ont permis l’implantation :
- au lycée de St Junien de la spécialité LLCE anglais,
- au lycée Limosin de la spécialité arts musique,
- au lycée Valadon de l’option maths complémentaires en terminale.
Des points restent sans réponse et ne sont pas acceptables :
- les reculs sur l’implantation en seconde des options technologiques SL ou SI ; ils ne peuvent que fragiliser ces filières en première.
- la fermeture de l’enseignement de SI au lycée de la Souterraine,
- l’absence de la spécialité arts histoire des arts de la carte académique,
- la suppression de l’option EPS au lycée Turgot,
- la suppression de l’option histoire des arts, l’absence de la spécialité sciences physiques et de la spécialité LLCE au lycée Valadon fragilisent les filières générales de ce lycée et marquent un recul de l’offre de formation.
L’implantation éventuelle d’une section européenne au lycée de St Yrieix reste à l’étude.
La rectrice semble renvoyer la responsabilité aux établissements d’ouvrir ou non certains enseignements en fonction de la réalité des inscriptions des élèves. Rien n’assure donc que la carte proposée aujourd’hui soit réellement mise en oeuvre à la rentrée prochaine dans un contexte de baisse des moyens, 2650 postes sont supprimés au niveau national et 36 au niveau de l’académie.
La FSU a émis un vote contre la carte proposée par la rectrice, suivie en cela par FO. Unsa et Sgen ont émis un (courageux) vote en abstention… Avec 6 voix contre, le projet de la rectrice a donc été rejeté, comme avant lui les textes du ministre sur le lycée, le bac et les programmes au niveau national.
Le SNES-FSU appelle la profession à continuer à faire la clarté sur la politique menée par Blanquer et à se tenir prête à mener l’action.