Nous appelons à la mobilisation le jeudi 8 avril pour :
- engager une revalorisation des salaires et la possibilité de contrats à temps complet pour permettre aux AESH de vivre dignement de leur travail ;
- l’abandon des PIAL et de la politique de mutualisation des moyens ;
- créer un véritable statut de la Fonction Publique pour reconnaître le métier d’AESH ;
- recruter massivement des AESH pour permettre aux élèves ayant des notifications d’être accompagnés à hauteur des besoins.
Les actions dans l’académie de Limoges le 8 avril
Corrèze | Creuse | Haute-Vienne |
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à venir | 9h30 Réunion d’Information Syndicale pour les AESH intervenant dans le 1er degré et les professeurs des écoles
13h Rassemblement devant la DSDEN à Guéret |
14h Rassemblement devant le rectorat à Limoges Téléchargez l’attestation de déplacement dérogatoire : |
En réponse à l’obstination du ministre qui refuse de s’engager vers une amélioration des conditions d’emploi des AESH et en réponse à la dégradation de leur mission depuis la création des PIAL, les organisations FSU (SNES-FSU, SNUIPP-FSU), CGT éduc’action, FNEC-FP-FO, SNALC, SNCL-FAEN, SUD éducation appellent les personnels à la grève le 8 avril.
Le ministre répète que l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap est une priorité de son ministère. Pourtant, il fait le choix de maintenir dans la précarité les 110 000 AESH qui jouent un rôle essentiel dans l’accompagnement de la scolarité de ces élèves. Malgré la promesse faite il y a un an d’engager un chantier sur le temps de travail et la rémunération, les AESH continuent de subir des temps de travail incomplets, pour 24 heures de travail hebdomadaires le plus souvent, soit 60% en moyenne, pour un salaire net de 760 euros par mois. Donc en-deçà du seuil de pauvreté ! À défaut d’un cadre d’emploi reconnaissant leurs missions, ils et elles sont condamné-e-s à exercer sous contrat, sans pouvoir accéder à un statut leur assurant une garantie d’emploi, de carrière et de formation. On est encore loin d’un véritable métier.
La mise en place des PIAL a considérablement dégradé leurs conditions de travail, puisque les AESH sont désormais appelé-e-s à intervenir dans plusieurs écoles ou établissements scolaires, à multiplier les accompagnements d’élèves. Ces services partagés demandant plus d’adaptabilité et de flexibilité, nuisent à la qualité de l’accompagnement, conduisant à du saupoudrage. Il s’agit surtout d’augmenter le nombre d’élèves accompagné-e-s en conservant le même nombre de personnels !Un système perdant pour tous : AESH, élèves, enseignant-e-s et la réussite du service public d’éducation !