La grève du 15 décembre a largement montré le rejet par la profession du projet Chatel de réforme de l’évaluation.
Plus d’un enseignant sur deux était en grève et la manifestation académique, malgré des conditions climatiques difficiles, a rassemblé plus d’un millier de participants à Limoges.
Obtenir le retrait de ce projet est une nécessité car il est la clef de voûte du démantèlement de notre statut, de la déréglementation de nos obligations de service, de l’allongement de notre temps de travail. Obtenir ce retrait est à notre portée. Il est donc essentiel de poursuivre très rapidement.
L’agression contre nos métiers n’est pas sans lien avec la politique budgétaire qui est menée. Nous venons d’avoir connaissance du volume des retraits d’emplois dans notre académie pour la prochaine rentrée : moins 147 emplois dans le second degré, moins 131 dans le premier degré, moins 12 emplois d’administratifs.
Cette saignée inacceptable, d’une ampleur inédite, ne peut qu’engendrer de nouvelles et lourdes dégradations de nos conditions de travail dans un contexte déjà extrêmement tendu.
S’opposer à de tels choix dogmatiques et destructeurs pour le service public d’éducation s’impose à tous.
Le SNES-FSU, au niveau académique comme au niveau national, appelle à la riposte la plus massive et la plus unitaire dès le mois de janvier.
D’ici-là passez de bonnes fêtes de fin d’année, reprenez des forces !
Bien cordialement
Le Secrétariat académique