Manifestation académique le mardi 6 février Rendez-vous à 10h30 à Limoges devant le Rectorat
Covoiturage
Plusieurs points de covoiturage sont déjà prévus :
Depuis la Corrèze :
- BRIVE : départ 9h (parking Mc Do - zone du Teinchurier)
- UZERCHE : départ 9h20 (aire de covoiturage Balladours - A20 sortie n°45)
Depuis la Creuse :
- GUERET : départ 8h45 (parking Intermarché)
- LA SOUTERRAINE départ 9h15 (parking station « avia »)
Sur la réforme du baccalauréat et du lycée, l’entrée dans le supérieur, les conditions de la rentrée 2018 dans les collèges et lycées, les menaces qui pèsent sur le maintien des psychologues de l’éducation dans les établissements, le SNES-FSU appelle la profession à la grève le 6 février.
Cet appel aussi lancé par le SNUEP-FSU, a été rejoint par la CGT educ’action et Sud éducation. Faire grève est un acte lourd et coûteux, mais la situation nous semble suffisamment grave pour appeler l’ensemble des personnels à se mettre en grève et à manifester, créant ainsi le rapport de force nécessaire pour peser dans les discussions. et il y a urgence.
Sur la réforme du baccalauréat et du lycée, le gouvernement a en effet prévu d’aller très vite (passage en conseil des ministres le 14 février), nous ne devons pas le laisser faire.
Quant aux restrictions de moyens, elles viennent s’ajouter à une situation déjà fortement dégradée (classes surchargées, heures supplémentaires imposées, dédoublements supprimés) et pourtant nous préparons la rentrée dans nos établissements dans un contexte de hausse démographique (+ 26 000 élèves à la rentrée), de baisse des moyens (- 2 600 emplois), et de publication d’un projet inacceptable sur le baccalauréat et le lycée.
Dans les collèges, l’absence de moyens à hauteur suffisante conduit à la concurrence entre les disciplines pour le maintien des groupes ou des options, les vies scolaires manquent trop souvent de personnels. Dans certains établissements, les prescriptions concernant l’évaluation des élèves produisent une perte du sens du métier, les réunions se multiplient et accroissent la charge de travail.
Le rapport Mathiot publié mercredi propose de faire du lycée une petite université, faisant fi de la maturité des lycéens, mais aussi de l’organisation pratique des établissements et des modalités de service des enseignants.
La structure en modules instaurerait une culture générale morcelée, compromettant le sens des apprentissages des élèves, en particulier pour les jeunes socialement les plus fragiles. Elle renforcerait la responsabilité des élèves et de leur famille en matière d’orientation. Elle semestrialiserait, voire annualiserait totalement les services des enseignants. Elle introduirait une part importante de contrôle continu au bac, dans des conditions non précisées encore mais pesant sur l’organisation des établissements, renforçant les inégalités entre lycées, modifiant profondément la relation pédagogique aux élèves et les relations avec les familles.
Signez la pétition
Dans le même temps, Parcoursup se met en place, avec des consignes changeant de jour en jour, et des attendus universitaires qui vont conduire les élèves à l’éviction de certains élèves de l’enseignement supérieur.
Alors toutes et tous en grève le 6 février.