14 avril 2022

Action et actualités

Mobilisation au LPO Simone Veil, Ex- Danton : préparer aux générations futures, une Éducation digne de la liberté !

« Citoyens, après la gloire de donner la liberté à la France (...), il n’en est pas de plus grande que de préparer aux générations futures une éducation digne de la liberté ; (…) Quand vous semez dans le vaste champ de la République, vous ne devez pas compter le prix de cette semence. Après le pain, l’éducation est le premier besoin du peuple »… Georges Jacques Danton, discours à la Convention, 13 août 1793

Les personnels du LPO Simone Veil de Brive-La-Gaillarde – ex lycée Danton - n’ont pas renié la promesse démocratique du tribun du peuple qui leur prêta son nom, lorsqu’ils se sont rassemblés mardi 12 avril 2022 devant le portail de l’établissement, à l’appel intersyndical de la FSU et de ses sections locales (SNUEP-FSU et SNES-FSU).

Ce rassemblement avait pour double objectif de dénoncer la dégradation prévisible de son service de vie scolaire, par la transformation de l’un des trois postes fixes en un support de stagiaire à la rentrée prochaine ; et la décision de ne pas doter l’internat d’excellence d’un demi-poste de CPE supplémentaire, contrairement aux annonces de M Blanquer, lors de la mise en place de ce dispositif.

Le lycée Simone Veil compte actuellement 3 postes de CPE et 16 AED, pour encadrer 1100 élèves, aux profils très diversifiés (Éducation prioritaire, LGT et SEP de la 3è à la terminale ; BTS, UFA). Sur ces trois postes, un seul est stabilisé. Un départ en retraite à la fin de l’année 2021 a eu lieu, le poste aurait dû passer au mouvement.

Pour améliorer le fonctionnement de l’établissement, l’ensemble de l’équipe espérait pouvoir compter sur un renforcement de ce service. À l’instar d’autres établissements brivistes qui eux ont été dotés ces jours derniers, (le Lycée D’Arsonval et le collège J. Lurçat notamment) elle comptait sur une dotation supplémentaire, pour pouvoir épauler l’équipe, particulièrement éprouvée par la situation sanitaire, comme du reste, l’ensemble des acteurs de l’Éducation en cette période de relâchement du dispositif sanitaire.

L’annonce lors du CA du lundi 4 avril, du refus du rectorat de doter l’établissement d’un demi-poste de CPE supplémentaire, tout comme le choix de nommer un personnel stagiaire en responsabilité sur un poste difficile, nécessitant un personnel déjà expérimenté a mis le feu aux poudres.

Par le biais des représentant-e-s SNES-FSU et SNUEP-FSU, une motion a été déposée soulignant une précarisation accrue des conditions de travail des personnels et d’encadrement des élèves. Les enseignant-e-s ont dénoncé la logique de dégradation continue et délibérée du Service Public, par un ministère qui semble considérer qu’il peut accroître sans cesse la charge de travail, sans égard pour la sécurité et la santé des élèves et des professionnels de l’Éducation,

En adressant une demande d’audience auprès du rectorat, ils demandent la création d’un demi-poste de C.P.E supplémentaire et la nomination d’un personnel titulaire en remplacement du stagiaire pour renforcer cette équipe, en souffrance. Il en va de la sécurité des élèves et des personnels.

Arnaud BOYER, LPO S. VEIL, Ex-DANTON