Contre le changement de disciplines imposé aux enseignants de STI, pour le respect de la qualification des enseignants !
Dans le cadre de la réforme Chatel du lycée, les séries technologiques industrielles et de laboratoire ont été déstructurées, comme ont été touchées les séries d’éco-gestion (STG) et de sciences sanitaires et sociales (ST2S).
Pour les séries industrielles STI, devenues Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D), cela a conduit à une réduction drastique du nombre des spécialités (de 12 à 4), à l’introduction d’un tronc commun et technologie industrielle, à la suppression de l’enseignement de physique appliquée (remplacé par de la physique-chimie avec diminution horaire) et à la suppression des travaux d’ateliers.
Cette réforme n’a pas permis d’endiguer la baisse des effectifs (-6,5% à la rentre 2011), a contraint les collègues de STI et de physique à enseigner des champs disciplinaires qu’ils ne maitrisent pas et à mis les enseignants de STI dans une situation de souffrance professionnelle intolérable.
A cette rentrée, le ministère impose aux collègues de STI un changement de discipline, tous devant êtres profs de « Sciences industrielles de l’ingénieur option architecture et construction, énergie, ingénierie mécanique ou informatique et numérique ». Les spécialités des enseignants passent donc de 42 à ....4.
Cette procédure est inacceptables, les collègues ne sont pas responsables de réformes mal conçues et ne doivent pas en être les victimes dans leur situation professionnelle.
Le SNES a rappelé fermement au ministre son opposition à ces changements de disciplines imposés, mais le ministre ne semble pas vouloir revenir sur sa décision.
Le SNES appelle donc tous les collègues de STI à mener toutes les actions qui seront définies au niveau académique et au niveau national afin de médiatiser ce dossier. Il appelle tous les collègues à se mobiliser, à faire pression sur les autorités à tous les niveaux durant la semaine d’action du 24 au 29 septembre, couverte par un préavis de grève, et à signer massivement la pétition mise en ligne sur le site du SNES exigeant l’abrogation de la circulaire.
http://www.snes.edu/petitions/index.php?petition=25
Il en va de l’avenir de la voie technologique, de la réussite des jeunes et du respect de la qualification des enseignants.