Au cœur de l’été, François Bayrou a choisi de présenter ses orientations budgétaires pour 2026. Ce « moment de vérité » voulu par le premier ministre ne révèle en réalité qu’une chose : sa volonté de ne pas remettre en cause la politique menée depuis 2017, faire payer aux plus pauvres les cadeaux fiscaux attribués aux plus riches. L’injustice qui caractérise le plan d’économies de 44 milliards d’euros pour 2026 est criante !
Combien des mesures présentées verront effectivement le jour après le 8 septembre et la chute du gouvernement Bayrou ? Nul ne le sait, mais une certitude demeure, aucune d’elles n’est favorable aux travailleurs et travailleuses, aux privées d’emploi, aux étudiantes, aux retraitées, aux services publics, à l’école ou encore à la nécessaire protection de l’environnement.
C’est donc un tout autre budget, fondé sur la justice fiscale et sociale, portant la nécessité de renforcer les services publics et de revaloriser leurs agentes, que nous revendiquons. Et pour cela nous devons nous mobiliser quelle que soit l’incertitude politique, qui ne doit pas être mise au profit du clan libéral.
Le SNES-FSU soutient les mobilisations citoyennes du mercredi 10 septembre qui rejoignent ces revendications, un préavis de grève est déposé.
Le SNES-FSU appelle tous les personnels à se mettre massivement en grève le jeudi 18 septembre, journée de grève interprofessionnelle à l’appel de toutes les organisations syndicales (rdv à venir).