Les représentants des personnels (8 FSU et 2 UNSA) avaient, mercredi 29 mai, un conseil départemental de l’éducation nationale (CDEN), instance composée de représentants des conseillers généraux, de représentants des maires, de représentants des parents…

L’ordre du jour était consacré aux affaires relevant du département (dotation financière des collèges, transports scolaires…) et la séance était présidée par le vice-président du conseil général en charge des collèges (André Mavigner).

Les représentants de la FSU 23 ont, globalement, approuvé la politique du département que ce soit dans le domaine des dotations de fonctionnement aux collèges, des tarifs de restauration (harmonisation des tarifs entre les différents collèges), des transports scolaires (85 % à la charge du Conseil Général et pas des familles)…

Cependant, les représentants de la FSU 23 ont émis des remarques sur le coût des transports scolaires avec la mise en place de la semaine de 4,5 jours dans le premier degré. En effet, le Conseil Général cherche (ce qui est louable !) à amoindrir les coûts de transport et à trouver des solutions pour avoir des chauffeurs pouvant bénéficier d’un temps de travail suffisant pour que ce métier soit attractif. Ce qui suppose d’harmoniser et de rationaliser l’organisation des transports en organisant, par exemple, des transports communs entre élèves du primaire et des collèges. Concernant le collège d’Ahun (puisque des études ont été menées sur ce collège), il aurait été envisagé de faire commencer les élèves plus tôt et de venir les chercher plus tard ! Rythmes scolaires ! Sur ce point, les réponses du Conseil Général ont été peu claires !

Deux vœux ont été déposés par la FSU 23. Le premier demande la réécriture du décret sur les rythmes scolaires en proposant d’y introduire des possibilités de dérogation sur le nombre de demi-journées (de 8 à 10), de réaffirmer la primauté des conseils d’école pour garantir une organisation adaptée aux réalités locales, de garantir l’équité sur le territoire national par un financement de la réforme sur le budget de l’État. Le second revendique le recrutement de personnels sur des statuts pérennes adossés à la Fonction Publique pour accompagner les élèves en situation de handicap. Ces deux vœux ont été adoptés à l’unanimité des membres du CDEN.

Les représentants FSU ont fortement critiqué la mise en place de l’ENT « Elie » eu égard à la lourdeur de cet outil, à son inadaptation aux usages pour lesquels il devait être prévu à son coût supporté par la collectivité (et pas le rectorat)… Nous avons, ainsi, relayé, les remarques formulées par les collègues ayant répondu au questionnaire du SNES/FSU 23 dépouillé en novembre 2012.

Monsieur Le Guiader, un représentant des maires (également enseignant dans l’académie d’Auvergne) a fait remarquer que l’ENT était chronophage (répondre tous les jours aux sollicitations de l’administration, des parents…), et que des collègues de cette académie avaient décidé de ne répondre qu’un jour par semaine pour ne pas être trop dépendant de cet outil. Il a indiqué que l’outil mis en place en Auvergne (par le rectorat et non par les collectivités territoriales) semblait plus « fonctionnel » qu’Elie.

La FSU 23 a demandé un vote dissocié entre Elie et le reste de ce qui nous était proposé par le Conseil Général. L’assemblée (des personnes encore présentes) a voté « pour » à l’unanimité sur les dotations de fonctionnement, les dotations EPS, les transports, les travaux… et 8 voix contre (la FSU), avec le reste des présents en abstention à propos d’Elie.

Les représentants FSU : Jérôme Aymard, Fabrice Couégnas, Annette Durin, Trémeur Duval, Sandrine Gorgeon, Olivier Landan, Anne Mouchonière, Stéphane Picout