25 janvier 2016

Action et actualités

Formations-formatages à la réforme du collège

« Formations », formatages à la réforme du collège

Cher(e) collègue,

Mercredi 13 janvier après-midi : obligatoire ou non ?

A fin de formation à la réforme du collège, les DASEN des trois départements ont décidé d’imposer à tous les établissements la mobilisation de deux mercredis après-midi dont le 13 janvier. C’est donc la voie de l’autoritarisme qui continue de prévaloir pour imposer cette réforme.

De nombreux collègues nous interrogent sur le caractère obligatoire de ces demi-journées. En effet, les DASEN ne font semble-t-il aucune référence à un quelconque cadre réglementaire dans leurs courriers aux chefs d’établissement.
Deux cas de figure peuvent alors se présenter.
Ces deux demi-journées sont considérées comme celles inscrites au calendrier scolaire et valant deuxième journée de pré-rentrée. Si tel était le cas, figurant au calendrier scolaire, elles font partie de nos obligations de service, ne pas s’y rendre peut conduire à un retrait de salaire d’un trentième. Toutefois l’action collective a permis que cette deuxième journée de prérentrée tombe en désuétude dans de nombreux établissements, c’est donc collectivement qu’il faut se positionner dans les établissements face à sa réactivation autoritaire et vexatoire : refuser collectivement d’y participer (ce qui rend plus difficile politiquement la décision d’un retrait de salaire, sans que le risque soit écarté), décider d’animer ces après-midi en ne se laissant rien imposer (poser les questions qui fâchent , imposer l’ordre du jour, se réunir pour débattre de la situation de l’établissement…), décider d’une attitude passive, …..
Deuxième cas de figure, cette deuxième journée de prérentrée a déjà été utilisée dans l’établissement pour l’organisation de diverses réunions, les mercredis après-midi du 25/11 et du 13/01 n’ont plus alors le même caractère obligatoire. Les imposer aux personnels n’est plus possible (voir plus loin).

Pour la suite de l’année scolaire :

6 à 8 journées de formations-formatages étant prévues, la situation du droit eu égard à nos obligations de service est à connaître de tous afin de ne pas voir sa charge de travail exploser.

En suivant ce lien, vous trouverez le détail de nos obligations de service (aucun décompte de nos heures de travail autre que les heures de cours n’est permis par nos statuts) :
http://www.snes.edu/Acces-aux-articles-de-la-rubrique-ORS-des-professeurs.html

Ici un vademecum relatif à nos obligations en regard des actions de formations (un modèle de refus collectif de toute formation en dehors du temps de service -à adapter localement, éventuellement sous forme de courrier pétition- y figure) :
http://www.snes.edu/Reunionite-formations-formatage.html

En résumé, notre lecture de la réglementation nous fait dire que toute formation en dehors du temps de service (les heures de cours) ne peut nous être imposée sans notre accord explicite. En revanche si cette formation se déroule sur le temps de service (les heures de cours), avec ordre de mission pour s’y rendre, elle relève d’une obligation. Il est toutefois évident qu’en cas de décision collective de ne pas se rendre à ce type de convocation et de faire cours, la possibilité de représailles de la part de l’administration est rendue plus difficile.
Seule l’action collective permettra de placer chacun à l’abri de représailles de nos administrations, c’est donc collectivement que doivent être décidées les modalités d’actions permettant de faire obstacle à cette réforme. Cette réforme veut installer la concurrence entre collègues, entre disciplines, c’est aussi par l’action collective que nous éviterons de tomber dans ce piège.
Face au mépris et au passage en force, faisons valoir le respect de nos droits, notre expertise et notre professionnalité.
Grève mardi 26 janvier :

Soyons nombreux en grève le mardi 26 janvier pour obtenir le retrait de cette réforme. Avec une forte mobilisation, c’est encore possible !

Cordialement
Patrice Arnoux, Marianne Corrèze

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