5 juin 2013

Action et actualités

Déclaration des élus SNES-FSU à la CAPA des CPE du 22 mai 2013

Déclaration des élus SNES-FSU à la CAPA des CPE du 22 mai 2013

Les élus SNES-FSU à la CAPA des CPE du 22 mai 2013 regrettent fortement que le ratio national de promotion à la hors classe se réduise encore cette année à 5% et ce malgré les déclarations publiques du Ministre de l’Éducation Nationale. En effet, ce dernier avait annoncé un rééquilibrage pour la catégorie à un taux au moins égal à celui des certifiés (7%) ; les élus SNES-FSU n’omettent pas que ce taux avait été prévu, dans un premier temps, pour l’ensemble des collègues certifiés et CPE, à 13% lors de la création de la hors classe.
Ainsi, cette année encore, seuls cinq collègues sont promus dans l’Académie de Limoges pour 111 promouvables.
Nous tenons à rappeler que les collègues CPE ne comprennent pas une telle politique inégalitaire pour ne pas dire discriminante.

Le malaise est grand dans notre catégorie quant à notre reconnaissance. Cette année, cet état de fait est accentué par l’application d’une nouvelle mesure pour l’attribution des congés formation. Alors que jusqu’à maintenant, pour avoir accès à un congé formation nous étions considérés à l’égal de nos collègues certifiés, nous apprenons que nous devons être gérés de façon distincte. Officiellement nous n’avons le droit qu’à l’équivalent de cinq mois pour l’ensemble de la catégorie et sur toute l’Académie.
Même si la volonté du Rectorat de Limoges est de veiller à permettre qu’un collègue qui demande dix mois puisse les obtenir, vous conviendrez que l’effet d’annonce est désastreux. Cela s’ajoute aux conditions de travail de plus en plus dures avec des « déréglementations » locales de plus en plus nombreuses. Autre fait notoire, les collègues veulent de moins en moins que nous intervenions. Cela aussi, pour les représentants du personnel que nous sommes, nous interpelle !

Il est temps que nos autorités de tutelle prennent véritablement en compte toute la problématique de notre catégorie et y répondent en reconnaissant notre spécificité mais également notre droit à être traité de façon égalitaire. Dans ce domaine, Monsieur le Ministre de l’Éducation doit vite passer de la parole aux actes.