Dans un contexte national de réduction des postes, le vivier de TZR est réduit à la portion congrue et la plupart d’entre eux sont affectés à l’année dans notre académie, ce qui a, paradoxalement, pour conséquence la dégradation des conditions de réemploi et de travail des non-titulaires. Beaucoup d’entre eux passent d’un statut de contractuel à celui de vacataire. Le SNES dénonce le recours massif à la vacation et réclame la mise en place d’un plan de titularisation des personnels non-titulaires. La combativité du SNES et de la FSU a contraint le Ministère à sortir d’un monologue social très préjudiciable à la déclaration de Nicolas Sarkozy de réduire la précarité notamment par la titularisation. Les lettres et pétitions des non titulaires adressées au Ministère, aux députés, les saisies des Tribunaux Administratifs, les rassemblements, manifestations et actions sans relâche qui ont été menés ont enfin permis la tenue d’un Comité Technique Paritaire Ministériel le 7 juillet 2010 ! Les représentants du SNES ont pu manifester leur insatisfaction de n’y trouver que peu de réponses quant à la situation des non titulaires et aux propositions de titularisation selon les mandats de notre organisation : un élargissement de l’accès au CDI, la possibilité de mise en place d’un pseudo-statut, la reconnaissance de l’illégalité de la vacation mais sans l’assurance d’en interdire l’usage aux Rectorats... Voilà la teneur de propos bien décevants... Le SNES a donc dénoncé cette légèreté, exigé et obtenu des réunions et 4 groupes de travail pour faire avancer le dossier. La précarité n’est pas une fatalité ; elle résulte d’un choix politique !

Quand on est non-titulaire, se syndiquer au SNES, syndicat majoritaire du second degré, c’est d’abord avoir l’assurance d’être renseigné, conseillé, aidé et soutenu sur les affectations, les promotions, la notation, les congés formation, les licenciements, etc.

Avec 47 sièges obtenus sur les 99 à pourvoir (les sièges restants étant partagés par 10 autres organisations), le SNES-FSU est le seul syndicat à être représenté dans la quasi-totalité des commissions consultatives paritaires élues pour la première fois au cours de l’année 2008-2009, dans chaque académie. Dans notre académie la FSU et ses syndicats détiennent la totalité des sièges.
Comme les titulaires, les non titulaires se reconnaissent majoritairement dans les valeurs portées par notre syndicat et notamment dans le mandat d’un plan de titularisation que nous revendiquons pour ces derniers.

Se syndiquer, c’est s’organiser pour faire entendre ses revendications. Les non-titulaires sont représentés dans le SNES, au niveau des instances nationales par le secrétariat national de catégorie et par un collectif national. Ils peuvent être présentés sur les listes à tous les niveaux, participer à la vie militante et organiser des collectifs.

C’est aussi avoir la possibilité de recevoir toutes les publications du SNES, notamment L’US, qui informent régulièrement et mettent en débat toutes les questions que se pose la profession. C’est, avec les collègues de toutes catégories, participer à l’action pour l’amélioration du système éducatif, pour la défense et la promotion du service public. C’est se donner les moyens d’agir pour l’emploi et la défense de ses droits, contre le chômage. C’est ne pas être isolé dans son académie et son établissement scolaire, parce qu’il est important de pouvoir compter sur la solidarité de tous ses collègues en cas de problèmes (note administrative, licenciement...), d’être mieux intégré dans l’établissement : les sections du SNES (section d’établissement et section académique) en sont le meilleur moyen. Vous pouvez aussi contacter le secteur national des non titulaires du SNES en cas de besoin.

SE SYNDIQUER C’EST CHER ?

Le SNES aligne ses cotisations sur les traitements. 66 % de son montant est déductible de l’impôt sur le revenu. Il ne fait payer aux vacataires qu’une cotisation couvrant le coût des publications. Les cotisations peuvent être prélevées en trois fois. Le SNES vit des seules cotisations de ses adhérents. Cette indépendance financière est le prix à payer pour garantir notre indépendance à l’égard de tout pouvoir.

Barème des cotisations

Traitement brut mensuel De 800 à 1000 De 1001 à 1200 De 1201
A 1400
De 1401 à 1450 De 1451 à 1520 De 1521 à 1595 De 1596 à 1665 De 1666 à 1720 De 1721à 1820 De 1821 à 1900 De 1901 à 2000
Cotisations 58.60 74.10 89.60 107.50 111.30 115.80 120.60 126.10 132.70 138.90 144.40
Montant d’un des 3 prélèvements 19.90 25.10 30.20 36.20 37.50 39.00 40.60 42.40 44.60 46.70 48.50

VACATAIRES
37.00 € ou 3 prélèvements de 12.70