22 juin 2011

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Déclaration des élus SNES-FSU à la CAPA des CPE du 20 juin 2011

Déclaration des élus SNES-FSU à la CAPA des CPE du 20 juin 2011

La politique ministérielle concernant la formation et l’implantation des stagiaires suscite toujours autant de vives critiques de nombreux collègues CPE ou enseignants voire même de certains inspecteurs. Nous ne reviendrons pas sur l’effet dévastateur de l’entrée dans le métier ; les représentants SNES-FSU demeurent fermement opposés à cette pseudo formation.
Cette année encore 6 postes sont bloqués dans l’Académie. Cela contribue donc à dégrader le mouvement des CPE. Nous constatons que 49 collègues (28,82 %) ont postulé à une éventuelle mutation. Seulement 32,64 % ont pu être mutés ; 12,24 % ont pu être satisfaits sur leur voeu 1 !
Les élus SNES-FSU demeurent opposés à la diffusion des projets de mutation 10 jours avant la tenue de la CAPA. En effet, les représentants du personnel que nous sommes peuvent témoigner du stress de collègues qui ont eu connaissance de leur projet : le projet les satisfait et ils redoutent qu’il soit modifié ; le projet ne les satisfait pas et demeure l’incertitude s’il va rester ou non en l’état. Dans les deux cas, cette connaissance ne sert strictement à rien (si ce n’est à une remise en cause du paritarisme) mais, par contre, il est source de stress supplémentaire.
Les représentants SNES-FSU tiennent à témoigner que même si l’Administration a changé les règles de communication avant CAPA, nous demeurons attachés à ce que l’on a toujours pratiqué c’est à dire de ne pas communiquer les projets jusqu’à la tenue de notre CAPA. Encore aujourd’hui nous nous y tenons !
Enfin, nous constatons, au terme de ce mouvement intra, que les emplois de CPE titulaires sont déficitaires, sur l’Académie de Limoges, tant pour couvrir des postes demeurant vacants après mouvement que pour couvrir des besoins de suppléances.
Les élus SNES-FSU exigent la création de véritables emplois statutaires au lieu d’utiliser des palliatifs (que ce soit le recours à des emplois précaires, ou encore à des personnels à qui l’on demande d’intervenir sur les missions des CPE).